Les leçons tirées de Pulse, les enfants LGBTQ et les valeurs inégales conférées par la société

Les leçons tirées de Pulse, les enfants LGBTQ et les valeurs inégales conférées par la société

Il y a un peu plus de deux ans, le monde découvrait avec effroi la fusillade de la discothèque Pulse à Orlando, qui a fait 49 morts et 53 blessés.

Le plus tragique fut évidemment de réaliser que tous ces innocents ont perdu la vie et ne pourront jamais exprimer leur plein potentiel.

Chaque anniversaire de la tragédie du Pulse est l’occasion de nous rappeler que notre société n’a pas évolué tant que cela. Malgré les énormes progrès réalisés en faveur des droits des personnes LGBTQ, en particulier au Canada, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. Cela est particulièrement vrai pour les enfants et les jeunes adolescents, qui ne sont pas susceptibles de plaider en faveur d’un traitement équitable et peuvent ne pas forcément être au courant des progrès réalisés par le Canada et d’autres pays en matière de législation pour la protection des droits de la personne.

Il est probable que les enfants qui essaient de comprendre leurs préférences et leurs identités sexuelles aient connaissance des événements qui se sont produits à Orlando. Qu’ils l’expriment ou non, ils peuvent voir ces événements comme une illustration extrême des forces et des attitudes auxquelles ils peuvent déjà être confrontés.

Bien que ces enfants se seraient probablement identifiés aux victimes LGBTQ du massacre d’Orlando, il est fort probable qu’ils n’auraient pas exprimé ce sentiment publiquement ou ne l’auraient pas partagé avec leurs parents, leurs frères et sœurs ou leurs amis. Pourquoi ? Parce que les lois sur l’égalité ne signifient pas l’égalité dans la façon dont les personnes sont valorisées par notre société. Les enfants LGBTQ apprennent cela très tôt.

Ils l’apprennent quand ils entendent des imitations et des blagues sur les gais et les lesbiennes. Ils l’apprennent quand les gens se moquent de l’orientation sexuelle de quelqu’un ou lorsqu’ils font la grimace (par dégoût ou par choc) quand des couples non hétérosexuels se tiennent par la main ou s’embrassent en public.

Ils l’apprennent lorsque des gens utilisent des mots comme « gai » ou « tapette » avec une connotation négative, soit comme une attaque directe contre quelqu’un perçu comme non-hétéro, ou simplement pour décrire quelqu’un ou quelque chose considéré comme stupide ou qui n’est pas cool.

Ils l’apprennent à travers des mots et des actions parfois flagrants, mais plus souvent subtils, et tout cela renforce la perception que leur place dans la société est dévalorisée par la majorité.

Par conséquent, de nombreux enfants LGBTQ sont touchés par le désespoir et l’isolement. Ils se coupent du monde et, tragiquement, certains de ces enfants se suicident.

Ceux qui parviennent à traverser l’enfance et l’adolescence le font en luttant avec courage contre les effets de l’internalisation du rejet familial et sociétal.

La plupart de ces enfants atteignent l’âge adulte et parviennent à s’accepter tels qu’ils sont et mènent des vies riches et épanouies. Mais cela nécessite une force intérieure, un courage et une autonomie que nous ne devrions pas être en droit d’attendre de la part d’enfants. Et les enfants qui ne réussissent pas ou qui passent toute leur vie à avoir peur d’être rejetés sont les victimes de nous tous.

Nous ne pouvons pas ignorer cela ou prétendre que le politiquement correct est devenu incontrôlable. Nous ne pouvons pas non plus nous mentir en nous disant que le problème n’est dû qu’aux fanatiques, aux extrémistes et aux homophobes.

Nous devons veiller à ce que nous perpétuions tous cette mentalité, indépendamment de notre orientation, de notre religion ou de nos idées politiques.

Nous sommes tous impliqués.

Nous devons faire en sorte de cesser de dévaloriser les enfants homosexuels et de faire croire aux enfants hétérosexuels qu’ils valent mieux que les autres.

Nous devons nous remettre en question et faire quelque chose à propos de nos pensées et de nos paroles. Il s’agit de sauver des vies. Il ne suffit pas de faire le deuil de ceux qui ont perdu la leur. Nous avons le pouvoir de changer les choses.

Why Mental Health Checkups Are A Good Idea (And Where to Start)

Your mental health is just as important as your physical health, so doesn’t it make sense to get a regular mental health checkup too?

Such issues affect more Canadians than you might think. One in five of us will experience a mental health problem or illness of some sort, regardless of age, gender, education, income or cultural background. Certain segments of the population are, however, more vulnerable to mental health issues. 63 percent of Canadian millennials self-report as being in a high-risk bracket. And it’s not surprising given the burdens they’re shouldering in student debt, shaky employment and high living costs.

In recommending a checkup, I’m not suggesting you immediately make an appointment with your friendly neighborhood mental health specialist – especially if you have no worrisome symptoms of depression or anxiety.

But it is important to be self-aware and to gauge where your emotions are. If your medical doctor doesn’t ask you about your moods during your physical checkup, broach the subject yourself about possible concerns. For example, lack of energy and trouble concentrating can indicate depression or anxiety. Bringing such issues up can spark a necessary discussion.

Fortunately, a variety of tools are available to guide you. While these are not the last word on your mental health fitness, they can serve as a good starting point for identifying possible issues.

Here are four I’ve seen put to good use.

· The “healthy mind” platter. The idea here is that incorporating seven types of activities into your day will enhance your psychological health. By tracking which you do or don’t include over a one-week period, you’ll find what gaps could be compromising your healthy mind – and can focus on filling them. They include time for sleep, play, physical activities, focusing on tasks, mental relaxation, connecting with others and mindful activities like meditation.

· Online screening tools. Various mental health organizations offer self-assessments with free quizzes that are medically reviewed and designed to help you be more proactive about your mental health. Mental Health America, for example, offers 11 tests for adults on its site for such issues as Post Traumatic Stress Disorder, eating disorders, depression and anxiety, and addiction. Information, tools and resources are provided about the findings. The screenings are not diagnostic; the organization recommends sharing results with a professional.

· The “positivity” test. This was developed by psychologist, teacher and researcher Barbara Fredrickson, who found that people should experience at least three positive emotions for every negative emotion. If your ratio is off, your mental health may be a bit off kilter, she believes.

· Avoidance Coping. It’s not uncommon to avoid situations that may provoke stress and anxiety. Try tracking what you avoid and what the upshot is for each instance over a one-week period. It may well be a good strategy for you, but if avoidance creates other problems that make you anxious, it may be time to look at different coping mechanisms.

Different mental health issues have specific signs and symptoms, and identifying them is the first step to getting better. The tools are there for the asking. Make your journey to improved mental health start today.